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mardi 6 septembre 2011

Un manifeste pour libérer les forêts de l'Etat

Les forêts de l'Etat (Forêts classées, Parcs nationaux, Réserves naturelles), destinées à assurer la préservation d'un échantillon représentatif de la biodiversité et à maintenir un équilibre climatique favorable à l'agriculture, sont en ce moment en grande majorité infiltrées par des paysans. Cela s'est fait au vu et au su de tous malgré l'existence de lois et d'institutions sensées assurer une bonne gestion de ces espaces. Les quelques tentatives pour restaurer ces forêts sont restées sans suite faute de courage politique. En effet, les autorités n'ont pas été capables de répondre à deux questions majeures: Faut-il dédommager les occupants illégaux des forêts de l'Etat? Vu l'importante contribution des plantations dans ces forêts à l'économie nationale, faut-il les détruire?
Pour nous, vu l'aspect illégal de l'occupation et vu ce à quoi ces forêts étaient prédestinées, ces questions ne doivent pas se poser. Doit-on profiter de la contribution économique de ces forêts aujourd'hui et regretter les effets néfastes de leur disparition plus tard? Nous disons NON!
Il faut agir maintenant. Pour cela, nous lançons très bientôt un manifeste que nous vous inviterons à signer si vous êtes de notre avis. RDV très prochainement ici pour vous communiquez l'adresse du manifeste.
Merci d'avance. Vive les forêts de l'Etat pour que vive l'économie durable.

dimanche 12 juin 2011

Nouveau Gouvernement: Rôles des ministères, situez nous!


Dans la composition du nouveau gouvernement ivoirien, l'on note deux ministères qui nous intéressent au plus haut point. Ce sont le Ministère de l'environnement et du développement durable et le Ministère des eaux et forêts.
Pour nous qui sommes dans le domaine de la conservation de la biodiversité, nous avons hâte de savoir qui fera quoi. Qui s'occupera des parcs et réserves? qui sera responsable des forêts classées? et le domaines rural...? Alors, mesdames et messieurs les autorités, situez nous...

Après la crise...que devient la forêt ivoirienne?

Eh bien, voilà, nous sommes de retour après la terrible situation que tous les ivoiriens ont vécu. Nous manifestons ici toute notre compassion et notre soutien moral à tous ceux qui ont subi des préjudices au cours de cette période...Espérons que la stabilité politique prenne pied durablement en Côte d'Ivoire.
Ceci dit, nous reprenons notre combat où l'on l'avait laissé momentanément: la forêt ivoirienne comment la sauver. Du moins, les aires protégées, car ce sont ces forêts qui sont sensées être protégées par les lois ivoiriennes. Mais, malheureusement, ces forêts ont déjà été infiltrées par les paysans, pour la plupart, avant cette crise. La situation de crise n'a fait qu'aggraver la situation. Que reste t-il des parcs nationaux de la Marahoué, du Mont Péko, du Mont Sangbé, de la Réserve du mont Nimba? Que reste t-il des forêts classées du Haut Sassandra, de Sio, de Goin Débé? Si vous attendez une réponse de moi, je vous dirai simplement: pas grand chose!
Elles sont tout aussi nombreuses les forêts qui n'ont pas été citées ici, mais qui n'existent plus que de nom ou qui sont très fortement menacées.
Mesdames et Messieurs les nouvelles autorités, populations de Côte d'Ivoire, c'est pour nous un grand défi de sauver ces forêts de l'Etat si l'on veut garantir une agriculture et une économie durables. Ne n'oublions pas:" le succès de ce pays repose sur l'agriculture". Sans ces forêts, nous ne saurons parler de café et de cacao pendant longtemps. Alors, joignez vous à nous pour sauver ces forêts en les restaurant à travers la résolution du problème des occupations illégales.

jeudi 14 octobre 2010

Programmes post-électoraux en Côte d'Ivoire: quelle est la place de la forêt?

La Côte d'Ivoire est à quelques jours de l'élection présidentielle tant attendue. Pour beaucoup, c'est l'élection de l'espoir, voire de la renaissance, car après tant d'années de crise, le pays a connu beaucoup de retard. Les défis sur la route du développement sont nombreux. Pour nous, l'un des plus grands défis est la réhabilitation des forêts de l'état (Parcs Nationaux, Réserves, Forêts classées) qui sont envahies par les paysans, que ce soit en zone Sud (sous contrôle du gouvernement pendant la crise) ou en zone Centre-Nord-Ouest (sous contrôle des forces nouvelles pendant la crise). Ces forêts ont été envahies pour certaines bien avant la crise de 2002 et pour d'autres à la faveur cette crise. Peu importe! C'est un devoir pour l'état d'affirmer son autorité et de sauver ces forêts, substrat de son essor économique. Nous gagnerons plus à les libérer qu'à les laisser aux mains des paysans quelles qu'en soient les raisons...
J'ai une pensée pour le parc national de la Marahoué, le parc national du mont péko, la forêt classée du Goin-Débé, la forêt classée du Scio, la forêt classée de Monogaga etc... La liste est longue! (Image: A l'image du Parc National de la Marahoué, le panneau indicateur est dans un piteux état!)
Nous appelons à un sursaut patriotique post-crise en faveur des forêts de l'état, non seulement pour leur libération, mais aussi et surtout pour une gestion participative et durable. Les populations de la sous-préfecture de Zeaglo (Département de Blolequin) ont donné le ton en mettant sur pied un "Mouvement Patriotique" pour la sauvegarde et la survie des forêts classées du Goin-Débé et du Scio. Elles se disent prêtes à aider les gestionnaires de ces forêts à les libérer. Excellente initiative! Que cela puisse servir d'exemple et fasse tache d'huile dans le reste de la Côte d'Ivoire après les élections pour un développement durable de notre pays.

mardi 6 juillet 2010

Invasion des aires protégées par les paysans: devoir d'en faire un priorité

La Côte d'Ivoire est en train de sortir d'une crise socio-politique et toutes les énergies sont concentrées sur les élections à venir qui paraissent comme la panacée pour le pays. Pendant ce temps, notre environnement va mal. La forêt, socle de l'essor économique de la Côte d'Ivoire est en train de disparaître. Mais pire! c'est la partie sensée être protégée pour sauvegarder un échantillon représentatif de notre patrimoine naturel et nous assurer une qualité de vie qui est atteinte; nos parcs nationaux, nos réserves et forêts classées sont massivement infiltrés par des milliers de paysans. Pour ne pas attendre la fin de la crise avant de faire face à cette situation grave, les autorités ont commencé à agir:
  • le président de la république a lancé un appel à la restauration de ces forêts;
  • le ministre de l'environnement et des eaux et forêts à décidé de passer à l'acte en commençant par une période de sensibilisation;
  • Frat-mat n°13697 du 06 juillet 2010 nous révèle que, suivant les instructions du ministre, le préfet de Lakota en tournée de sensibilisation autour de la forêt classée de Niouniourou a demandé aux envahisseurs de cette forêt quitter les lieux dans un délai d'une semaine
Au vu de ces initiatives, on pourrait dire que la situation de la forêt est mise au rang des priorités. Peut être! Mais le chemin à parcourir pour arriver à la restauration des forêts est encore long. L'on se souvient tous qu'en 2005, le ministre de Gnonsoa avait voulu sauver le parc national de la Marahoué, mais les divers obstacles ont stoppé son noble projet. La situation s'est empirée! Au moins 100 des 243 forêts classées de la SODEFOR sont en situation délicate, au moins 3 des 8 parcs nationaux de l'OIPR sont menacés de disparition. Si l'on veut sauver nos aires protégées, on ne doit pas se contenter d'actions sporadiques et désordonnées. L'on doit faire de la situation un problème national et pourquoi pas un débat national. L'on doit arrêter un chronogramme clair pour toutes les forêts pour éviter de faire deux poids, de deux mesures, en un mot l'injustice. Tout cela devant être soutenu par une bonne campagne d'information et de sensibilisation. Si nous le voulons, nous le pouvons. La forêt et sa biodiversité nous appellent au secours. Réagissons!

dimanche 4 juillet 2010

Assemblée Générale Elective 2010



Le samedi 12 juin 2010 a eu lieu l’Assemblée Générale Elective de ACB-Côte d’Ivoire. Après avoir accordé le quitus au bilan moral et financier dressé par le Bureau Exécutif, Antoine N’Guessan a été réélu Président du Bureau Exécutif pour un nouveau mandat de 2 ans.

mercredi 30 juin 2010

La sensibilisation par la radio

En vue de toucher le maximum de personnes, nous utilisons les médias pour faire passer nos messages. Après Cocody FM (Radio de proximité) où nous avons parlé de « Forêts et Développement », nous avons participé à des émissions sur Radio Côte d’Ivoire-chaîne nationale où nous avons parlé de « la situation critique de la forêt ivoirienne et les mesures à prendre pour éviter la catastrophe ».